Qui est Karine ?
Karine Lanini accompagne les autrices et les auteurs francophones dans leurs projets d'écriture et de publication.
Elle est hébergée chez nous en espace de coworking.
> Portraits de Julie Finidori et Karine Lanini (agente littéraire également adhérente à Fontaine O Livres) dans l'article Les agentes secrètes du féminisme du Livres Hebdo de mars 2021 :
Elle est hébergée chez nous en espace de coworking.
> Portraits de Julie Finidori et Karine Lanini (agente littéraire également adhérente à Fontaine O Livres) dans l'article Les agentes secrètes du féminisme du Livres Hebdo de mars 2021 :
Spécificités, Identité
- Quelques mots sur votre parcours et votre métier
Après une première carrière dans l'enseignement supérieur et la recheche, j'ai bifurqué en 2005 dans l'édition, et, en 2019, j'ai fondé mon agence littéraire, Kalligram.
Je suis agente littéraire, c'est-à-dire que je représente des auteur.es francophones sur le marché français (je ne m'occupe pas de vendre les droits à l'étranger). J'envisage notamment mon rôle comme celui d'une passeuse entre les auteur.es et les éditeurs, ou comme une traductrice : j'ai longtemps travaillé dans une maison d'édition grand public, d'abord comme éditrice, puis comme directrice éditoriale (HarperCollins France/Harlequin), et j'ai bien vu que les auteur.es et les éditeurs ne parlaient pas toujours la même langue, et qu'il aurait été utile qu'un tiers nous aide, d'un côté comme de l'autre, à faciliter notre relation. J'ai donc eu envie de devenir ce tiers ! Il me semble que plus la relation sera fluide et transparente entre les éditeurs et les auteur.es, et mieux l'édition en général se portera. Je suis donc une vraie partenaire pour les éditeurs avec lesquels je travaille, mais la clef d'entrée de mon travail, ce sont les auteur.es. C'est ce que j'aime le plus faire : accompagner les auteur.es dans leur création, et dans leur parcours de création. Écrire, créer, c'est une activité solitaire, on se pose plein de questions, et on n'a souvent personne pour y répondre, même quand on a déjà une bonne relation avec un éditeur. Pour les auteur.es que je représente avec Kalligram, je suis cette personne de confiance qui peut les aider à tout moment de leur processus créatif, et qui les accompagne dans leur développement d'auteur.e, dans la durée. Je connais très bien leur œuvre, je sais comment ils travaillent, et ils savent qu'ils peuvent compter sur moi.
Par ailleurs, en marge de mon activité d'agente, je réalise également des travaux d'editing en free-lance, et je conseille des éditeurs et des producteurs de contenus. Je suis notamment la conseillère éditoriale de Binge Audio.
- Sur quel(s) projet(s) travaillez-vous en ce moment ?
En ce moment, je travaille sur de nombreux projets très excitants : d'abord, sur la quinzaine d'auteur.es de l'agence, six viennent d'achever un manuscrit ou sont plus ou moins sur le point de le faire, et le moment où je découvre leur nouvelle œuvre est un moment que j'adore ! Je suis en général leur première lectrice, et si c'est une grande responsabilité, c'est aussi là, je crois, que je me sens la plus utile, car je sais que ma lecture et le compte-rendu que je leur en ferai, avec bienveillance et rigueur, les aidera à avancer.
Ensuite, je travaille sur deux projets d'adaptation de podcast : l'un des podcasts, une plongée émouvante et familiale dans l'histoire de la Shoah, sera adapté en roman graphique ; l'autre podcast, Miss Paddle, de Judith Duportail, va être adapté en livre illustré dans le groupe Hachette, et je discute avec des producteurs sur des projets d'adaptation en série audio-visuelle, ce qui est très stimulant !
Enfin, parmi de nombreux projets en cours de développement que je ne peux pas encore dévoiler, je suis très fière d'accompagner Elise Thiébaut, l'autrice de Ceci est mon sang, sur un nouveau projet autour de la ménopause qui devrait faire date !
- Une réalisation dont vous êtes particulièrement fière ?
Il y en a évidemment de nombreux, mais le projet qui a fait bouger beaucoup de choses pour moi, c'est le livre de Victoire Tuaillon, Les Couilles sur la table, adapté du podcast du même nom. C'était un vrai pari de sortir ce livre chez Binge Audio, mais nous y avons cru, et j'ai adoré porter ce projet de A à Z, de la conception à la coordination de production en passant par l’accompagnement de Victoire dans l'écriture - il y a un an, nous étions en train de passer l'été le plus studieux de notre vie, elle et moi ! Ce livre nous a prouvé qu'il était possible de faire les choses bien, et d'une manière différente, si on s'en donne les moyens - par exemple, de garantir une rémunération vraiment juste à l'autrice - et si on s'entoure des bonnes personnes. Et je fus bien entourée, puisque j'ai eu le plaisir de collaborer avec deux autres membres de Fontaine O Livres sur ce livre, Florie Cadhillac, du studio Blick, pour la maquette, et Sophie Hoffnung, pour la correction (bravo à elle pour son apport majeur à la correction inclusive !). Aujourd'hui, ce livre est un vrai succès - plus de 25 000 exemplaires vendus et ce n'est pas fini -, les retours de lecture que nous en avons sont très bons, et il vient d'être récompensé par le prix des lectrices du Prix de l'essai féministe décerné par le magazine Causette. Et pour l'agence Kalligram, ce livre a été un vrai accélérateur de projets et de développement.
> Découvrez son profil
Après une première carrière dans l'enseignement supérieur et la recheche, j'ai bifurqué en 2005 dans l'édition, et, en 2019, j'ai fondé mon agence littéraire, Kalligram.
Je suis agente littéraire, c'est-à-dire que je représente des auteur.es francophones sur le marché français (je ne m'occupe pas de vendre les droits à l'étranger). J'envisage notamment mon rôle comme celui d'une passeuse entre les auteur.es et les éditeurs, ou comme une traductrice : j'ai longtemps travaillé dans une maison d'édition grand public, d'abord comme éditrice, puis comme directrice éditoriale (HarperCollins France/Harlequin), et j'ai bien vu que les auteur.es et les éditeurs ne parlaient pas toujours la même langue, et qu'il aurait été utile qu'un tiers nous aide, d'un côté comme de l'autre, à faciliter notre relation. J'ai donc eu envie de devenir ce tiers ! Il me semble que plus la relation sera fluide et transparente entre les éditeurs et les auteur.es, et mieux l'édition en général se portera. Je suis donc une vraie partenaire pour les éditeurs avec lesquels je travaille, mais la clef d'entrée de mon travail, ce sont les auteur.es. C'est ce que j'aime le plus faire : accompagner les auteur.es dans leur création, et dans leur parcours de création. Écrire, créer, c'est une activité solitaire, on se pose plein de questions, et on n'a souvent personne pour y répondre, même quand on a déjà une bonne relation avec un éditeur. Pour les auteur.es que je représente avec Kalligram, je suis cette personne de confiance qui peut les aider à tout moment de leur processus créatif, et qui les accompagne dans leur développement d'auteur.e, dans la durée. Je connais très bien leur œuvre, je sais comment ils travaillent, et ils savent qu'ils peuvent compter sur moi.
Par ailleurs, en marge de mon activité d'agente, je réalise également des travaux d'editing en free-lance, et je conseille des éditeurs et des producteurs de contenus. Je suis notamment la conseillère éditoriale de Binge Audio.
- Sur quel(s) projet(s) travaillez-vous en ce moment ?
En ce moment, je travaille sur de nombreux projets très excitants : d'abord, sur la quinzaine d'auteur.es de l'agence, six viennent d'achever un manuscrit ou sont plus ou moins sur le point de le faire, et le moment où je découvre leur nouvelle œuvre est un moment que j'adore ! Je suis en général leur première lectrice, et si c'est une grande responsabilité, c'est aussi là, je crois, que je me sens la plus utile, car je sais que ma lecture et le compte-rendu que je leur en ferai, avec bienveillance et rigueur, les aidera à avancer.
Ensuite, je travaille sur deux projets d'adaptation de podcast : l'un des podcasts, une plongée émouvante et familiale dans l'histoire de la Shoah, sera adapté en roman graphique ; l'autre podcast, Miss Paddle, de Judith Duportail, va être adapté en livre illustré dans le groupe Hachette, et je discute avec des producteurs sur des projets d'adaptation en série audio-visuelle, ce qui est très stimulant !
Enfin, parmi de nombreux projets en cours de développement que je ne peux pas encore dévoiler, je suis très fière d'accompagner Elise Thiébaut, l'autrice de Ceci est mon sang, sur un nouveau projet autour de la ménopause qui devrait faire date !
- Une réalisation dont vous êtes particulièrement fière ?
Il y en a évidemment de nombreux, mais le projet qui a fait bouger beaucoup de choses pour moi, c'est le livre de Victoire Tuaillon, Les Couilles sur la table, adapté du podcast du même nom. C'était un vrai pari de sortir ce livre chez Binge Audio, mais nous y avons cru, et j'ai adoré porter ce projet de A à Z, de la conception à la coordination de production en passant par l’accompagnement de Victoire dans l'écriture - il y a un an, nous étions en train de passer l'été le plus studieux de notre vie, elle et moi ! Ce livre nous a prouvé qu'il était possible de faire les choses bien, et d'une manière différente, si on s'en donne les moyens - par exemple, de garantir une rémunération vraiment juste à l'autrice - et si on s'entoure des bonnes personnes. Et je fus bien entourée, puisque j'ai eu le plaisir de collaborer avec deux autres membres de Fontaine O Livres sur ce livre, Florie Cadhillac, du studio Blick, pour la maquette, et Sophie Hoffnung, pour la correction (bravo à elle pour son apport majeur à la correction inclusive !). Aujourd'hui, ce livre est un vrai succès - plus de 25 000 exemplaires vendus et ce n'est pas fini -, les retours de lecture que nous en avons sont très bons, et il vient d'être récompensé par le prix des lectrices du Prix de l'essai féministe décerné par le magazine Causette. Et pour l'agence Kalligram, ce livre a été un vrai accélérateur de projets et de développement.
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